Il n’est pas rare, dans l’éducation, de rencontrer des personnes qui accordent une très grande importance à la précision du vocabulaire.
Certains aiment aussi digresser sur ce vocable et n’hésitent pas à reprendre les adultes ou les enfants qu’ils côtoient.
Cela en devient très gênant quelques fois car n’apportant pas grand chose... Cela évite certainement de parler du fond...
Il est pourtant un travers « vocabulistique » (je sais que cela n’existe pas...) de plus en plus présent dans l’éducation nationale qui a le don de m’horripiler. Il est, qui plus est, véhiculé par la hiérarchie, la même quelques fois qui fait partie des personnes citées plus haut
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Alors, à mon tour de monter sur les chevaux du vocabulaire, de la précision et de la sémantique !!!
Mesdames et messieurs les inspecteurs.... Mesdames et messieurs les enseignants ...
L’emploi de ce vocabulaire est pernicieux !
Il utilise une marque à la place de la fonction. On doit alors dire :
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Ne provoquez pas l’antonomase du nom propre ! (Ca c’est pour écrire un nom compliqué...)
En effet, il prépare des générations entières à un formatage au bénéfice de la marque Microsoft. Ces noms appartiennent à cette société et vous en faites la publicité à chaque fois que vous les citez...
Ce n’est pas bien grave me direz-vous ?
Pourtant, certains enseignants demandent l’achat de la suite Office pour chacun des ordinateurs de l’école, somme avec laquelle il pourrait acheter un ou deux ordinateurs supplémentaires. De nombreux enseignants et administratifs de l’éducation nationale se positionnent comme des freins à l’utilisation des TICE car forçant à l’utilisation d’un format fermé.
Je reprends un article de Ubuntuparty
Alors qu’est-ce qu’un format fermé ?
On peut considérer deux familles de formats :
Les formats fermés. Ceux ci sont tels que l’éditeur d’un logiciel fait en sorte que lui seul puisse lire son format de fichier utilisé son logiciel. Nous retrouvons par exemple tous les formats docx, xlsx, etc. de la suite MS Office dans cette catégorie.
Les formats ouverts. Ceux là sont tels que tous les éditeurs puissent l’utiliser librement et sans restriction. La spécification du format est donc ouverte à tous. On dit alors que le format est interopérable. C’est le cas par exemple du format PDF d’Adobe, destiné pour l’impression, ainsi que tous les formats proposés par les logiciels libres
Pourquoi favoriser des formats ouverts aux formats fermés ?
Tout d’abord pour avoir le choix du logiciel à utiliser pour ouvrir le document en question. Car on a tous des préférences d’utilisation et des habitudes qu’on ne souhaite pas voir changer avec chaque logiciel. Par ailleurs, si vous diffusez des documents que seul un certain logiciel peut ouvrir correctement, alors vous exprimez qu’il faut impérativement utiliser ce logiciel pour vous lire. Cela est d’autant plus dommage lorsqu’il existe des alternatives libres et gratuites équivalentes.
Pour la pérennité des documents. Avec un format fermé, les fichiers ne sont lisibles que parce que le logiciel de l’éditeur le permet. Si ce logiciel venait à disparaitre ou a ne plus supporter le format en question, personne ne pourrait plus, ni lire, ni modifier, vos documents. Serez vous capable de montrer vos photos numériques dans dix années ? Pour réduire la fracture numérique. Les logiciels qui privent les gens au travers d’un format fermé coutent souvent très cher. Or, ne pas avoir besoin de payer des cents et des milles pour lire un document devrait être un droit. En fait, le rôle d’un format fermé est de tenir captive la clientèle de l’éditeur et ainsi garantir ses revenus.
Or il me semble que l’école n’a pas la vocation à réduire ainsi le choix des logiciels...
bien au contraire elle se doit de favoriser la rencontre avec les différents systèmes d’exploitation (Mac, Linux ou Windows) et se doit d’utiliser des logiciels gratuits mais surtout libres.
Alors messieurs qui aimez être précis, soyez-le !!!!!
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Dernière mise à jour : samedi 1er septembre 2012